Voici les photos suivantes ^^
D'abord dans l'Espace sélection Officielle :
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Puis on est entrés dans le Manga Building (où il y avait l'exposition Clamp):
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Une fille qui distribuait des fascicules de Kurokawa, cosplayée en militaire de FMA. Je crois qu'on a photographiée la même, Edward017 XD (la pauvre, elle a du se faire mitrailler de photos ^^)
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Le stand à l'entrée où ils vendaient des produits dérivés de Clamp (entre autre des pendentifs, des porte-clef, des dvds, des manga et les Clamp Anthology). Je voulais avoir un Mokona valable (comme celui qu'avait ta petite soeur, Edward017 ^^) mais quand j'y suis retourné pour leur demander (car quand j'y étais allée ils avaient que des petits porte-clef tout pourris à 12 euros...) ils m'ont dit qu'ils n'en avaient plus car ils étaient tous partis comme des petits pains... Et il n'était même pas midi ! Même pas foutus d'en prévoir assez, j'étais trop dégoûtée -_-
EXPOSITION CLAMP
Dans la première salle, il y avait des illustrations accompagnées de textes. je les ais tous pris en photos, malheureusement le flash gache un peu.
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AU COEUR DU SURNATUREL
Passionnées par les sciences occultes, les CLAMP instillent du paranormal dans nombre de leurs oeuvres. Après les fantastiques
Tokyo Babylon et
X, elles reprennent le chemin de la magie et du rêve avec
Trèfle "Clover" (1997), poussant loin l'expérimentation graphique. Ce superbe manga à l'esthétique rétro monochrome reste à ce jour leur oeuvre la plus audacieuse.
Toujours envoûté par les esprits, le studio réalise avec
Lawful Drug (2000-...) une série transitionnelle - à mi-chemin entre
Tokyo Babylon et le futur
xxxHOLIC. Un univers masculin aux tonalités gothiques, où le quotidien est sans cesse troublé par des phénomènes peu rationnels.
Débutée en 2003, la série à succès
xxxHOLIC réunit quand à elle une sorcière sexy et un adolescent hanté par les esprits, confrontés à des créatures du folklore nippon ou inventées par leurs soins. Le surréel n'a donc pas fini de les inspirer...
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LE GRAND JEU DE LA PARODIE
Friandes de culture populaire japonaise, les CLAMP ont, à deux reprises, proposé au public des récits humoristiques, inspirés par l'univers des jeux vidéo ou celui des séries sentaï, ces feuilletons TV à petit budget typiquement nippons mettant en scène des super-héros aux costumes chamarrés. Ils servent ainsi de modèle à
Brigade spéciale d'intervention Dukalyon (1991-1993), dont les jeunes héros, certes sans peur et sans reproches, s'y révèlent souvent gaffeurs, à la limite du ridicule, tandis que leurs ennemis projettent de conquérir le monde depuis un centre commercial...
Dans
Miyuki-chan in Wonderland (1993-1995), de nombreuses références sont convoquées pour illustrer cette relecture coquine d'Alice au pays des merveilles, naviguant entre l'univers du jeu vidéo culte Dragon Quest et celui des propres mangas de CLAMP !
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CLAMP MAGICAL GIRLS
Quand CLAMP s'attaque à la respectée figure de la "magical girl" - fillette ou jeune fille dotée de pouvoirs magique et transformiste - le résultat surprend, surtout dans leur première oeuvre jouant de cet archétype,
Magic Knight Rayearth (1993-1996). Les CLAMP s'y révèlent plus influencées par l'univers du jeu vidéo alors en pleine explosion au Japon - que par les mangas et dessins animés retraçant les aventures de Gigi ou Sally la petite sorcière... Véritables guerrières, les héroïnes de cette série d'action combattent à la tête de robots dans un curieux mélange de fantasy et de science-fiction.
Plus classique,
Card captor Sakura (1996-2000) a beau revêtir d'inoffensifs atours destinés à séduire les petites filles, elle se démarque de ses consoeurs par son ambiguïté et son mystère. Le message de sa jeune protagoniste - la vraie force repose sur le caractère et le courage - a visiblement été entendu, cette série restant à ce jour le best-seller de CLAMP.
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LA FAMILLE CLAMP
Avec leurs univers à plusieurs dimensions et leurs personnages passant de l'une à l'autre, les CLAMP sont devenues les reines du cross-over de la BD japonaise. Le cross-over consiste à introduire des personnages déjà existants dans une nouvelle oeuvre, parfois avec une identité différente.
Dès leurs débuts, CLAMP crée avec le campus de la "CLAMP School" un monde cohérent, dans lequel évoluent des héros de
Brigade spéciale d'intervention Dukalyon (1991-1993) et des charmants
Voleur aux cent visages (1989-1991) et
Clamp School Detectives (1992-1993). D'autres personnages se trouvent parachutés dans l'univers de leurs confrères comme Miyuki de
Miyuki-chan in Wonderland atterrit dans le monde de
X, et les ennemis jurés de
Tokyo Babylon s'affrontent dans cette même oeuvre.
Par la suite, CLAMP prend des libertés avec les héros de
Card Captor Sakura, devenus les protagonistes, sous des identités proches mais non similaires, de
Tsubasa Reservoir Chronicle. Cette saga d'action débutée en 2003 "communique" même avec l'autre grande série en cours de publication de CLAMP,
xxxHOLIC. Les auteurs travaillant simultanément ces deux oeuvres, les interactions entre elles se font plus grandes au fil des volumes. Et quand apparaissent à leur tour les deux héros de
Rg Veda, la série qui a révélé CLAMP au grand public, il semblerait bien que la boucle soit bouclée !
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L'AMOUR SELON CLAMP
Si l'amour est partout présent chez CLAMP, certaines de leurs oeuvres sont de véritables odes aux tendres sentiments. Loin de la noirceur de leurs premières séries (
Rg Veda,
Tokyo Babylon,
X), leurs titres les plus romantiques et chaleureux gardent néanmoins ce côté trouble et énigmatique qui leur est cher. Après les douze nouvelles de
Celui que j'aime (1993-1995), CLAMP poursuit son exploration du coeur féminin avec
Wish (1995-1998) ou les amours d'un ange et d'un chirurgien, puis
J'aime ce que j'aime (1999-2000), où se mêlent intrigues amoureuse et policière.
Ces oeuvres voient Tsubaki Nekoi propulsée dessinatrice principale en lieu et place de Mokona. Elle y développe un style très kawaï - "mignon" en japonais - au trait fin, délicat et tout en courbes. Cette rupture graphique et thématique a séduit, amenant CLAMP à réitérer l'expérience du romantisme à suspense avec
Kobato, série en cours de parution depuis 2005.
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L'HOMME ET LA MACHINE
Thème caractéristique de la bande dessinée japonaise moderne, et notamment propre à son père fondateur, Osamu Tezuka, les relations entre l'homme et la machine ont également inspiré CLAMP à plusieurs reprises. Dans
Magic Knight Rayearth (1993-1996), les héroïnes partent au combat à l'aide de robots géants, les auteurs important dans le cadre de la BD féminine un motif typique des récits de science-fiction destinés aux garçons.
Mais c'est avec
Angelic Layer (1999-2001) puis
Chobits (2000-2002) que CLAMP approfondit le sujet : la première série montre une jeune fille contrôlant un robot téléguidé sur des rings de combat d'un nouveau genre, quand la seconde explore les sentiments qui lient un androïde à son propriétaire. Au-delà des codes de la comédie romantiques, les auteurs s'interrogent ainsi sur les interactions entre différentes formes de vie, humaine et artificielle.
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DEMAIN, L'APOCALYPSE
Au début des années 90, les séries
Tokyo Babylon (1990-1993) et
X (en cours de parution depuis 1992) imposent le "style CLAMP". Elles prennent corps dans le Tokyo d'aujourd'hui, Babel au bord de d'implosion peuplée d'individus en proie aux maux du monde moderne.
S'y trouvent condensées nombre de thématiques chères aux CLAMP : l'altérité et la complémentarité des êtres sur le modèle de l'interdépendance entre yin et yang, la solitude, la souffrance impossible à partager, le combat intérieur qui se livre en chaque individu, la fausseté des apparences et un regard critique sur la société japonaise actuelle. Le tout imprégné d'un pessimisme qui les pousse à faire mourir certains de leurs héros - au grand dam des fans.
Graphiquement aussi, sont posées les ... de leur oeuvre : personnage anguleux, découpage vertical virtuose avec pleine ou double page spectaculaire, et jeux d'ombre et de lumière reflétant la retorse complexité de l'âme humaine...
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CONTES ET LEGENDES D'ASIE
Première oeuvre des CLAMP en tant que dessinatrices professionnelles, la flamboyante saga
Rg Veda (1989-1996) s'inspire d'une célèbre légende brahmanique. Séduites par l'aspect romanesque de ce texte sacré indien, les auteurs ont privilégié les enjeux passionnels aux enjeux guerriers. Sans trahir l'esprit mythologique originel, elles l'ont rendu accessible au plus grand nombre grâce à la bande dessinée.
Parallèlement, les CLAMP poursuivent leur remise au goût du jour d'oeuvres classiques avec
Shirahime Syo (1992) et
Shin Shunkaden (1992-1994). Inspirées du folklore nippon et réalisées à l'encre de Chine, les trois nouvelles composant
Shirahime Syo sont un élégant hommage à l'esthétique japonaise traditionnelle. Le récit
Shin Shunkaden est quant à lui adapté d'un classique de la littérature asiatique. Décidées à dépoussiérer ces Roméo et Juliette coréens, les CLAMP ont su créer un conte moderne et dynamique.